E-motion :
Les émotions : Colère, Joie, Tristesse et Peur sont naturelles et saines lorsqu’elles ont correctement exprimées et au bon endroit :
Nous retrouvons des comportements de colère chez les animaux lorsqu’il s’agit de défendre son territoire et défendre sa vie et celle du clan. La tristesse quant à elle nous est utile pour faire le deuil, se séparer de l’objet ou de la personne aimée, et nous permettre de passer à autre chose. La peur quant à elle peut nous sauver la Vie, avec fuir ou se tétaniser, réflexe archaïque de survie. La Joie est notre état d’être naturel lorsque nous sommes en harmonie (quelle autre émotion nous empêche d’y accéder ?)
Maintenant que nous ne sommes plus (que) des animaux, mais des êtres humains bien-pensants, le souci commence là avec le mental et le conditionnement : ce qu’il conviens de montrer dans notre société bien-pensante, de faire ou ne pas faire pour être accepter (ou exclus si je ne m’y conforme pas). En résumé comment réagir au stimulus avec la bonne morale.
Le conditionnement commence tôt dans nos Vie avec les attentes conscientes et inconscientes de nos parents, père et mère, de nos proches, amis et société dans laquelle nous vivons. Et pour recevoir l’Amour et l’acceptation dont nous avons tous besoin pour se développer d’abord étant enfants et combler notre besoin d’appartenance une fois adulte…Nous allons mourir a notre partie libre et sauvage pour s’adapter au système en place (question de survie). Et d’être parfaitement adapté à un système malade, c’est la crise assurée… Voyons d’un peu plus près quelques mécanismes du conditionnement :
Pour cela il convient de définir un peu mieux ce que nous sommes : Nous sommes faits de chair et d’os, nous avons un corps, et nous ne sommes pas que cela. Ce corps est habité par une conscience, certains appellerons cela l’âme, l’énergie de Vie, ou le Divin en nous… Moi je parlerai de conscience et vous pouvez remplacer ce mot par celui de votre choix.
Il se trouve que la conscience du nourrisson, est beaucoup plus grande que son petit corps à la naissance et après…il est sensible à TOUT ce qui se passe chez sa maman (il n’a pas encore de conscience individuelle et se fond dans la mère) et dans son environnement proche : appartement, maison, ambiance et atmosphère du lieu. Il sait parce qu’il ressent profondément son environnement et fait corps avec lui.
Puis plus tard avec le langage vient une première contraction de la conscience : à force de nommer, ceci est une chaise, cela une table, et ce corps c’est toi … et se l’entendre répéter des centaines de fois. Alors la conscience commence à se densifier pour n’habiter que ce petit corps d’être humain (c’est pas confortable pour une âme qui viens d’un monde d’instantanéité ou le temps et l’espace n’existent pas comme nous le représentons).
Puis petit enfant deviendra grand et connaîtra inévitablement la souffrance, et fera l’expérience du rejet, de l’abandon, trahison, impuissance, incompréhension, humiliation… les blessures du cœur, qui feront flétrir notre âme à nouveau… Et par question de survie, cette conscience choisira de ne plus ressentir, car cela fait trop mal et viendra se réfugier dans la tête : avec un mental fort et solide. Ainsi armé de bouclier, côte de maille et casque, c’est pratique pour ne plus ressentir les coups, les douleurs et les bleus de l’âme de ce bas monde…tout du moins en période de stress… mais quand cela fait des années voir des décennies que j’ai coupé avec le ressenti, un jour je me réveil et me rends compte que la Vie est fade , car si je me coupe d’une émotion car jugée inacceptable, douloureuse ou même négative, je me coupe de toutes les émotions… La Joie, l’Amour et la Vie. Suis-je devenu un mort vivant ? Pourrait-on se demander légitimement.
A ce sujet j’aime la lecture du Chevalier à l’armure rouillée… et je la recommande, ainsi que les 4 accords Toltèques de Don Miguel Ruiz.
Et ce n’est pas fini, car pour être bien éduqué petit enfant ira à l’école. Et qu’apprend-t-on à l’école : obligation du masculin, interdiction du féminin. Je m’explique, pour réussir dans la vie, il me faut faire des hautes études cerveau gauche (masculin), être le meilleur (compétition, masculin) pour savoir gérer, planifier, organiser, et espérer avoir un gros compte en banque (référence externe, donc masculin), avoir des gros muscles et une grosse voiture/maison etc…
Oui ce n’est pas à cette école que j’ai appris à prendre le temps, prendre soin, recevoir, se ressourcer, se régénérer, être créatif, recevoir, intuiter, le féminin de l’être quoi. Conséquences : je sors de mes études avec une conscience focalisée dans le cerveau gauche masculin, et un mental fort qui s’oppose à ressentir. Et voilà comment ma conscience habite une toute petite partie de mon être… quel gâchis !
Et pourtant tous les grands sages de cette planète vous le diront, nous avons tous ces deux parties en nous, masculin et féminin, yin et yang, qui doivent se développer et cohabiter en harmonie, dans mon corps et mon être sexué et polarisé. C’est l’union mystique, l’harmonie en Soi.

Du racket émotionnel
Cela une conséquence à une trop grande adaptation à notre milieu et système familial et sociétale.
Voici un rapide tour d’horizon des messages cachés de notre éducation :
De nos jours, les petits garçons sont élevés pour ne pas ressentir, être fort et courageux…sous-entendu « mais non ça fait pas mal » quand il vient de tomber et qu’il se relève le genou en sang ; ne demande pas de l’aide, sois fort, dépêches toi, sois parfait, ou même n’existe pas ! Voici les message conscients et inconscients appelés injonctions que nous transmettons à nos chères têtes blondes, et tout cela sous le couvert de leur bien être, bien entendu ! L’enfer est pavé de bonnes intentions.
Interdiction d’avoir peur (pour ne pas être taxé de poule mouillée ou de tapette) ou de se sentir triste devant la bande de copains du collège et du lycée. La colère oui et l’agressivité parfois aussi.
Les petites filles quant à elles reçoivent des messages type : tu n’as pas le droit d’être en colère, ranges-moi vite ce vilain caprice ! C’est plus toléré qu’elle puisse avoir peur ou être triste…
Les hommes doivent avoir un gros compte en banque, de gros muscles, et une belle voiture, être fort, sympathiques et courageux… les femmes se plier aux canons de beauté à force d’esthéticiennes, coiffeur, beaux vêtements, être au service, voir se sacrifier…ou pire, mettre les bouchées doubles pour devenir comme un homme dans cette société patriarcale, et par là même renier son sexe.
Du coup avec une adaptation parfaite à notre milieu familiale et sociétale (pas toujours sain d’ailleurs), le racket émotionnel a toute la place pour faire son chemin…et voilà pourquoi certaines personnes pleurent lorsqu’elles sont en colère (émotion non acceptable, acceptée dans le système de référence et donc refoulée), et d’autres se mettent en colère au lieu d’être triste (quelle tête faisait votre ex, lors de votre séparation ?).
Donc se permettre de remettre chaque émotion à sa juste place et considérer sa juste valeur est important sur le chemin de Vie pour une Vie plein et radieuse. Car ces émotions nous rendent vivants, c’est de l’énergie de Vie qui cherche à être en mouvement. Considérer vos émotions enfouis comme autant de trésors et de potentiel de Vie en vous dont vous pourrez bénéficier bientôt. Car se sentir être envie, c’est bien se permettre de ressentir et se laisser traverser librement par tout ce que la Vie nous amène à vivre, pour se sentir vivant : La Joie, L’Amour, la Tristesse, la Peur et la Colère.
Alors à nous de retrouver le chemin de l’école de la Vie, pour nous (ré)apprendre à vivre pleinement.
Et ce chemin s’appelle un pèlerinage, c’est le but de tous les pèlerinages du monde, et le plus long mesure …. 50cm !
Il s’agit de nous permettre de redescendre de la tête vers le Cœur… et retrouver son ressenti, agréable et désagréable…laisser passer ce qui à été noué avec douceur et bienveillance pour intensifier la Joie, l’Amour et la Vie qui sont nos états d’être naturels.
C’est pourquoi après avoir profité longtemps des bienfaits de la thérapie émotionnelle et libératrice, je vous propose à présent de partager ces bienfaits lors de séance individuelles, ou lors de mes stages.
Lors de séances de thérapie, dans un cadre de sécurité et de bienveillance, vous aurez la possibilité d’aller à la rencontre de vos émotions : De faire un pas vers elles, les écouter, les reconnaître et peut-être les laisser faire leur chemin de libération…pour laisser plus de place à la Vie, l’Amour et la Joie.
Parce qu’une société sans violence, un corps sans maladie, un esprit sans confusion, un intellect sans inhibition, une mémoire libre de traumas et une âme sans chagrin devrait être le droit de naissance de chaque Être humain sur cette Terre.